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La carotte ou le bâton?

EPAULEZ VOS PROJECT LEADERS // La culture d’entreprise est déterminante pour qu’un projet de transformation puisse s’opérer avec succès. La charge qui pèse sur les équipes en responsabilité est source de stress et de découragement. Un accompagnement idoine doit être envisagé pour éviter un turnover qui serait critique.

Etre nommé Project Leader est à la fois flatteur et inquiétant. Celui, ou celle, que vous avez nommé a peut-être déjà travaillé avec certains membres de son équipe, et devra apprendre à connaître les autres. Certains d’entre eux respectent votre choix, d’autres vont le challenger, mais à priori tous en savent plus que lui ou elle dans leurs domaines respectifs. Sa mission est d’organiser et d’animer cette entreprise éphémère qu’est son équipe de projet, afin de réussir à atteindre les objectifs que la banque a fixés.

Gouverner c’est prévoir

Que vous soyez le manager de la personne, son sponsor ou membre de son steering commitee, vous allez devoir l’aider à accomplir sa mission dans le respect de vos exigences.

Soyez exigeant sur le formalisme et la complétude de sa conduite de projet. Soyez indulgent sur les erreurs passées, mais aidez-le ou la, à en tirer les enseignements qui éviteront qu’elles ne se reproduisent.

Et surtout, faites-le (ou la) épauler sur les sujets potentiellement nouveaux, comme une rupture contractuelle, l’intégration de nouveaux paramètres dans l’équation du projet, les ajustements de cible ou l’inclusion de nouveaux objectifs.

Votre rôle en tant que membre de la gouvernance du projet, c’est de vous assurer que le plan défini est réalistiquement exécutable par l’équipe sous la responsabilité du Project Leader que vous avez nommé.

Ceci étant, une « erreur de casting » est toujours possible, et devra être corrigée au plus vite …

Par Christophe Faraut

Senior Manager